CGT TERRITORIAUX VILLE DE LORIENT

Rythmes scolaires. Enseignants et animateurs unanimes.  AG tous les personnels scolaires

10H 12 H COSMAO DUMANOIR

14 NOVEMBRE 2013

FO, Sud et CGT seront côte à côte le 14 novembre. Enseignants et personnels des collectivités territoriales demandent ensemble le retrait de la réforme des rythmes scolaires.

La réforme des rythmes scolaires fait la quasi-unanimité syndicale contre elle. Personnels de l'éducation nationale du premier degré mais aussi personnels de collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, agents techniques, cadres, enseignants artistiques territoriaux et agents spécialisés des écoles maternelles (Atsem) feront grève ensemble jeudi pour demander « la suspension immédiate de la réforme » et « l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires ».

Dans le Morbihan, trois syndicats sont mobilisés. FO (territoriaux), Sud (éducation et collectivités territoriales) et la CGT (Éduc'Action et fédération des services publics) appellent à une assemblée générale à Lorient (Maison des syndicats), jeudi, de 10 h à 12 h. Avant un rassemblement devant les services de la Direction académique à Vannes, à 14 h 30. Norbert Métairie interpellé « Inégalités de traitement sur le territoire », « confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités...) », « à l'encontre de l'intérêt des enfants et des personnels concernés », etc. « Cette réforme a été mise en oeuvre contre l'avis d'une majorité des personnels et de leurs organisations syndicales. Elle a été imposée sans les moyens d'encadrement nécessaires », déplore, ainsi, l'intersyndicale mobilisée jeudi. « Nous avons demandé à Norbert Métairie, en qualité de vice-président de l'association des maires du Morbihan, de venir échanger jeudi matin à Lorient », indiquent les délégués syndicaux. Une audience a également été sollicitée par l'intersyndicale auprès de la Dasen, l'après-midi, à Vannes.
Sans l'Unsa territoriaux

L'Unsa territoriaux, en revanche, n'appelle pas à cette journée d'action. « Nous considérons que, globalement, l'esprit de la réforme est positif car il met au centre l'intérêt de l'enfant. Face aux réactions corporatistes, les rythmes de l'enfant sont bien souvent relégués au second plan des débats », regrette le syndicat. « La mise en place des rythmes scolaires a, bien sûr, des conséquences sur les conditions de travail des agents animateurs, Atsem et personnels de services », reconnaît l'Unsa territoriaux mais « c'est bien par le dialogue social que doivent s'ouvrir des négociations, tant les mécanismes de mise en place des rythmes scolaires sont disparates, complexes et demandent du temps », plaide le syndicat.